Alimentation variée et équilibrée, compléments alimentaires naturels et super aliments ouvrent de nouvelles perspectives en matière de prévention de troubles chroniques chez l’homme, mais aussi chez nos animaux de compagnie. Troubles digestifs, arthrose, cataracte, vieillissement cérébral… De quelles méthodes naturelles peuvent-ils aisément bénéficier afin de vivre à leur plein potentiel ?
Une alimentation variée et équilibrée
S’il n’est pas toujours évident de cuisiner pour son animal, une alimentation exclusivement composée de nourritures transformées – pour la grande majorité composées de déchets de l’industrie alimentaire – est directement liée à un vieillissement précoce et à l’apparition de défaillances organiques. C’est par exemple le cas pour la déshydratation chronique et l’insuffisance rénale du chat. Les aliments industriels sont souvent trop riches en sucres et céréales, et il faudra de plus veiller à éviter colorants, conservateurs, propylène glycol, sous-produits de viande générique, viandes exotiques, graisses fondues et toute autre appellation trompeuse… La ration quotidienne se compose, dans l’idéal, tel qu’il suit.
- Une majorité de protéines (35%) : viande, poisson, jaune d’oeuf cru, algues sèches… Privilégiez les protéines maigres comme le poulet : la volaille est par ailleurs riche en taurine, un acide animé que l’organisme du chat ne synthétise pas et dont il peut manquer selon son mode de vie. La viande crue sera optimale, à condition seulement de pouvoir en garantir la fraîcheur et l’origine, afin d’éviter tout risque de contamination bactérienne ou parasitaire. Attention également au thon et au saumon, riches en métaux lourds !
- Un apport correct en acides gras essentiels (15%) : ajouter un filet d’huile d’olive, de colza ou de poissons contribuera au bien-être nerveux et digestif de l’animal (une cuillère à café d’huile par jour maximum pour douze kilos de poids). Évitez l’huile de foie de morue, trop riche en vitamines A et D – toxiques en cas de surdosage – ainsi que les oléagineux.
- Des légumes cuits vapeur ou en purée (15%). Privilégiez carotte, courgette, haricots verts, petits pois, courge et patate douce. Sont à éviter : aubergine, ail, oignon, poireau, champignons mais aussi les choux, radis noir, betterave et tout légume ayant tendance à fermenter, ainsi que la pomme de terre crue.
- Peu de féculents, et des amidons faibles (15%). S’agissant d’aliments qu’ils ne peuvent consommer à l’état sauvage, chiens et chats ne devraient manger que peu de céréales. L’apport total en glucides ne devrait ainsi jamais excéder 30% de la ration quotidienne ! Évitez les pâtes transformées et privilégiez le riz blanc, l’avoine, un peu de quinoa ou de pomme de terre vapeur bien cuite.
- Des fruits ou légumes frais (10%). Cela peut être quelques feuilles de salade ou d’épinard découpées, un morceau de concombre ou de carotte en encas pour nettoyer les dents… Privilégiez les fruits rouges (fraise, framboise, myrtille), un peu de banane, pomme ou poire. Évitez citron, avocat et tomate, mais aussi raisin, abricot, pêche, prune, cerise, groseille et rhubarbe, dont certaines molécules peuvent être toxiques. Orange et mandarine sont appréciées par le chien en petites quantités mais interdites au chat.
La clef de la longévité ? Une bonne digestion
Pilier de la trousse de santé naturelle, l’argile est un réflexe à adopter pour vous comme pour vos animaux en raison de ses puissantes propriétés purifiantes, hydratantes, reminéralisantes et cicatrisantes. En cas de troubles digestifs ou de refroidissement, une demi-cuillère d’argile verte ou blanche au fond de la gamelle agira comme un pansement gastro-intestinal. Diluée à un peu d’eau avec une cuillère en bois ou en plastique (pas de contact avec le métal), l’argile permet également la réalisation de cataplasmes naturels sans danger pour l’animal. Un animal sauvage blessé aura d’ailleurs tendance à rechercher le contact de sols argileux !
Ajouter un peu de psyllium blond dans la gamelle, du plasma marin ou quelques gouttes de bourgeon de figuier diluées dans l’eau – le tout en petites quantités adaptées à leurs poids – pourra encore contribuer à une digestion et une énergie optimales. Faites le test et laissez deux gamelles : votre animal ira naturellement vers ce qui lui fait du bien !
La spiruline, l’alliée de la digestion et du cerveau
Comme pour l’homme, la spiruline sera intéressante pour chiens et chats en raison de sa grande richesse nutritionnelle : vitamines A, B, C, E, caroténoïdes (lutéine, zéaxanthine), fer, phycocyanine… L’algue peut ainsi aider à diminuer le risque de survenue de la cataracte, mais aussi renforcer l’éclat du poil, hydrater et apaiser les irritations de la peau. Ne pas excéder 50 mg de spiruline par kilo de poids et par jour, à savoir une toute petite quantité : un chien de dix kilos prendra ainsi l’équivalent d’une pincée ou d’un comprimé de 0,5 g. Donnez-lui, par exemple, mélangée ou écrasée dans un petit bout de banane, au retour de promenade. Riche en phosphore, magnésium et potassium, la spiruline permet également une meilleure récupération après l’effort !
Soulager l’arthrose du chien et du chat
Arthrose et dysplasie de la hanche sont monnaie courante chez l’animal vieillissant. Certains signes ne trompent pas, comme une boiterie avant l’effort, un manque d’entrain lors des promenades, des difficultés à se lever et/ou monter les escaliers, une sensibilité aux endroits humides… Dès l’arrivée des premiers signes, ainsi qu’en cas de convalescence, une cure de chondroïtine et glucosamine permet d’aider l’organisme à produire les molécules nécessaires à la santé des os et des articulations (collagène, protéoglycanes), de même que le liquide synovial qui les protège. Car avec l’alimentation, le jeu, l’activité physique et vos interactions avec votre animal sont essentielles à sa santé. La première clef de son bien-être, c’est vous !
Merci pour toutes ces explications, très claires
Bonjour, je pense que mon chat fait de l’insuffisance rénale. De l’argile verte dans son eau peut elle être bénéfique pour lui ?